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Marion Bifurque...

Marion Bifurque...
  • Après presque 8 années dans le tourisme, vendeuse de rêve hors pair! J'ai choisi, à 27 ans de bifurquer professionnellement et de prendre un virage à 180°. Je repars à zéro. Je vous invite à suivre mon parcours qui sera probablement semé d'embûches
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22 septembre 2012

L'avis d'un coach

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22 septembre 2012

Des idées de reconversion?......

C'est cette partie du voyage qui suscite le plus de craintes et d'interrogations. Cette partie du voyage qui me fait me dire:

"Marion sois raisonnable c'est peut-être trop tôt. Tu n'a pas d'idées de métiers, de formations... Et puis cette possibilité de licenciement se représentera peut-être dans 6 mois ou dans un an."

Voilà le genre de "si" et de questionnements qui tournent en boucle dans ma tête. Et puis, rapidement j'en arrive à la conclusion que ça fait déjà trop longtemps que je ne suis pas bien dans cette agence, c'est de plus en plus dur de trouver une motivation ici. Et puis, le milieu dans lequel j'évolue depuis 8 ans est essentiellement féminin. Et les femmes qu'est ce qu'elles font les femmes? Hein? Bah elles font des bébés! 

Je vais garder les bons contacts que j'ai dans le tourisme et rester en alerte d'un éventuel congé mat ou remplacement pour cause de.... dépression (hahaha). Voilà une des portes de sorties. Rester dans les rouages du métier en guise d'issue de secours.

Vous devez certainement vous dire que je me voile un peu la face, que c'est loin d'être aussi simple. Que "nous n'avons pas encore touché le fond" (dixit les grands économistes), que ce n'est que le début et que la conjoncture actuelle doit par essence, inciter les détenteurs du sacro saint "CDI" à le conserver!...  

Ce à quoi je réponds: "Oui, si la boîte dans laquelle je me trouve était en bonne santé financière, si la liquidation judiciaire de nous menacait pas (car oui oui c'est la menace qui plâne au-dessus de nous), si notre PDG avait de l'espoir et ne cherchait pas à rogner sur tout ce qui peut être "rognable", si j'avais des perspectives d'évolution, si j'avais un salaire supérieur au SMIC, si j'avais des avantages comme le treizième mois et la mutuelle conservée. Si les clients qui vont en agence de voyages étaient heureux d'être là et avaient le sourire (car c'est ce à quoi je suis confrontée depuis plusieurs années: M et Mme sont là, projettent de voyager, et tirent la tronche ou pire: s'engueulent avec pour témoin leur conseiller voyages!!) A ce moment là oui je réfléchirais à deux fois avant d'accepter le licenciement."

Pour en revenir au titre de cet article, je liste ici le peu d'idées que j'ai déjà. Je ferai un comparatif d'ici quelques mois/années:

- Prothésiste dentaire

- Professeur de tourisme en école privée (BTS)

- Mosaïste, céramiste etc.... Et tous ces trucs en "iste" qui sont alléchant quand on veut travailler avec ses dix doigts.

- Concepteur/monteur de tipis et yourtes (ca c'est pour mon côté "vas-nu-pieds")

- J'ai pensé à fleuriste aussi!

- Ouvrir un "bistro" au sens parisien du terme: un bon plat du jour, un bon steak frites, café à 1€ jusqu'à 11h, after work, café théâtre une fois par semaine etc etc........ Bon là c'est plus un rêve que j'ai dans un coin de ma tête... C'est juste un rêve :)

Si vous étiez à ma place? Que feriez vous? Vous optez pour la prudence? Ou pour l'aventure?

A vous!

21 septembre 2012

Se faire servir sa reconversion sur un plateau.

Et voilà ce qui a précipité les choses:

Plan social exprimé en ces termes via un courrier reçu le 13 Septembre en recommandé avec A/R signé de la main de Monsieur le PDG:

" Après quatre années d'instabilité financière liée à un environnement global difficile et, dans un contexte d'incertitude économique.......................... bla bla bli blabla bla................................................... Face à ces difficultés.... blabla bla...... nous sommes contraints de prendre, à regret, des mesures économiques et structurelles visant à réduire les coûts de l'entreprise....... Pour ces raisons, le dispositif prévoit: La suppression, dès 2012 du treizième mois habituellement payé fin novembre. La cessation, à compter du 1er Janvier 2013, de la prise en charge par l'entreprise de la totalité du montant des cotisations santé prévoyance.

A défaut de réponse de votre part dans le délai imparti (avant le 13 Octobre), vous serez considéré comme ayant accepté la mesure proposée.

En cas de refus de votre part ou en cas de réponse conditionnelle, nous serons alors contraint d'envisager votre licenciement pour motif économique."


C'est ce petit courrier sorti de derrière les fagots qui a pécipité ma prise de décision; le voyant comme une opportunité à saisir. A l'heure d'aujourd'hui ma décision n'est pas totalement prise mais je suis à 80% une "sortante". Car comme vous le savez sans doute, le licenciement économique; lorsqu'il n'est pas subi (c'est mon cas), est une formidable porte d'entrée vers des formations autres que les formations proposées par Pôle Emploi par exemple. Par ailleurs, le petit plus c'est ce contrat CSP que le dirigent d'une société de moins de 1000 personnes; est obligé de proposé au licencié. Sans rentrer dans les détails, le principal avantage de ce contrat (qui lie l'employeur à Pôle Emploi) c'est que le salaire du "candidat sortant" est maintenu en totalité pendant un an avec lissage du treizième mois sur douze. En contre-partie, le salarié doit se montrer encore plus actif dans ses recherches et démarches. Oui bon vu que je ne compte pas me faire toutes les saisons de Dexter en mangeant de la Hagen Daäz devant ma télé, je devrais pouvoir répondre facilement et sans frustration aucune à cette obligation. Et puis conditions classiques, je pars avec:

- Indemnités de licenciement: 1/5 ème du salaire net multiplié par le nombre d'années d'ancienneté.

- Congés payés non pris, RTT acquis et non pris

- Le treizième mois de l'année 2012 (au prorata)

Au regard de ces éléments, j'ai donc cette possibilité de mettre en place un début de reconversion sur un an. A l'issue des un an, ce sera moins beau, moins rose puisqu'on revient aux indemnités de chômage classique: 55% du brut. Et puis si une reconversion se jouait en un an ce serait trop facile! J'ai conscience d'avoir entre 3 et 5 ans de perspectives plus ou moins incertaines devant moi. Avec des peurs, des doutes, des envies de tout lâcher et puis une petite bouche à nourrir. 

Mais, en ligne de mire; cette citation de Coelho: " Si vous pensez que l'aventure est dangereuse, essayez la routine... Elle est mortelle!"

Alors... Sans hésiter je tente l'aventure!

21 septembre 2012

S'orienter vers le bilan de compétences

2ème étape, ne sachant pas vers quel domaine me tourner. N'ayant pas d'idée et me retrouvant tout bonnement dans la position que toi aussi tu as connu lorsque tu étais élève de 1ère et qu'il te fallait choisir ta voie là comme ça entre Septembre et Février! Et si possible: Bien la choisir!

Je me rappelle de cette époque où mon père m'aidait du mieux qu'il pouvait en me posant des questions simples comme: 

 - Etudes courtes ou études longues?

- Euh plutôt courtes

- Ok bon alors BTS c'est bien ça. Regarde les BTS proposés. Tu aimes quoi?

- Moi j'aime bien le contact, j'aime bien faire sourire les gens etc...

- C'est bien Marion tu tiens le bon bout là! Tiens regarde BTS Ventes et Productions Touristiques.

- Ah oui c'est cool! (oui bon en même temps à 18 piges, en 2006 "tout est cool"... [ndlr: aujourd'hui cool = frais ou sa variante "swag"]).

Voilà ça ressemblait un peu à ça et c'est à peu près comme ça que j'ai choisi le métier que j'allais effectuer une grande partie de ma vie. Oui ok j'ai grossi un peu le trait quand même.

Bon alors aujourd'hui 2012, je reviens au point de départ sans passer par la case papa :). Je me pose les même questions un peu plus profondémment que la première fois, dans une démarche plus active et je suis à l'affût des forums des métiers et autres manifestations dans ma région. 

Et puis un bilan de compétence s'impose. Hop hop hop!

En Juin dernier, j'ai fais une demande de fincancement par le Fongecif. J'ai rencontré 3 cabinets RH et ai choisi le 1er cabinet qui se chargera donc de ce bilan. Je suis toujours en attente de la validation par le Fongecif pour démarrer. Délai moyen 2 mois: j'ai 3 petites semaines devant moi à scruter ma boîte aux lettres. 

J'attends avec impatience de passer à cette étape!

21 septembre 2012

Assumer que ma place n'est plus ici

Cette envie de changement n'a pas pointé le bout de son nez un beau matin entre le café et la clope.

Non non non.

Environ 7 années dans le tourisme. 5 dans la même société dans laquelle je ne m'épanouis pas et ce quasiment dès le départ.

Contexte économique rapide:


* La crise que nous traversons depuis 2008 (année de mon embauche...) a touché en premier, et de plein fouet les secteurs liés aux loisirs, à la détente etc... "Bah oui quand on doit réduire nos dépenses, quels postes on réduit en premier? La bouffe?... Non non non. La cantine de nos loulous?...Non. Les frais de gardes? Non. Tu donnes ta langue au chat?...

Quand on n'a plus un radis on va plus au ciné, on va plus au resto, et puis et puis et puis on ne part pas en vacances à l'autre bout du monde!".

Ca fait maintenant presque 4 ans que les clients se font de plus en plus rare, que je rentre à l'agence le matin, que j'allume la lumière, mon ordi, mes systèmes de réservation. Et que j'attends. Peut-être un ou de coups de téléphone par jour. Aller 6 dans les bons jours...

Je précise que je ne travaille pas dans une petite agence de voyage de quartier, je bosse au sein d'un tour-opérateur reconnu, qui a connu des décennies de gloire, qui est réputé pour la qualité et le caractère haut de gamme de ses voyages.

Je ne vais pas revenir en détail sur le point de départ de mes questionnements. Face à l'ennui, à la perte de vitalité qui se jouait de plus en plus fort en moi; je me suis évidemment demandée si je ne ferais pas mieux de changer de crêmerie. J'ai orienté mes questionnements vers cette direction. Puis rapidement je me suis rendue à l'évidence: 1/ La vente de produit touristique (hors internet) se casse la margoulette. 2/ Ce métier n'est plus en accord avec mes convictions. 3/ Je n'ai pas de perspective d'évolution et je gagne le SMIC. Puis petit à petit.... 4/ Je veux faire un métier de mes dix doigts. 5/ Je veux changer de voie.

Il y a 6 mois j'ai décider d'assumer que ma place n'est plus ici.

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